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Oran terre et moudjahed |
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Oran le 14/04/2009
La pomme de terre et la tomate menacées par le mildiou Benachour MohamedVers une nouvelle hausse des prix L’Institut régional de protection des végétaux de Misserghine (IRPV) tire la sonnette d’alarme, par le biais de son Directeur M. Tanjaoui, sur les risques de contamination par le mildiou des prochaines récoltes de pommes de terre et de tomates prévues pour la fin du mois. Les indices de réapparition du mildiou dans les champs, tels des clignotants, sont réels, note-t-on. La commune de Bir El-Djir a perdu 50% de sa production de tomate. «A Aïn El-Kerma, Cap Blanc et d’autres zones maraîchères de l’est, Arzew et Béthioua, des souches du mildiou sont apparues soudainement à travers les champs», rapportent les fellahs.Ainsi, le prix de la pomme de terre qui est revenu à la barre des 60 dinars risque d’augmenter, «si les agriculteurs de l’Oranie, et surtout ceux de la wilaya de Mostaganem, ne procèdent pas, immédiatement, au traitement de leurs cultures contre le mildiou, pour pallier une perte systématique et totale de leurs récoltes», relève-t-on des déclarations de plusieurs protagonistes du secteur de l’agriculture, dont les responsables de l’IRPV.D’après M. Tanjaoui, «il faut agir dans l’immédiat pour éviter la perte des cultures de la pomme de terre, car le risque de contamination par le mildiou est réel. Surtout en cette période printanière où la température et l’humidité augmentent substantiellement, facteurs idéaux pour la propagation du mildiou».L’IRPV émet justement, aujourd’hui, un bulletin sanitaire d’urgence à toutes les administrations œuvrant dans le domaine agricole, dont la Direction des services agricoles (DSA). «Ce bulletin sera transmis et retransmis sur les ondes de la radio locale et celles des autres wilayas de l’Oranie», note le Directeur de l’IRPV. En fait, l’alerte a été donnée lorsque le parasite a ravagé les plantations de tomates de la commune de Bir El-Djir qui s’étendent sur plus de 40.000 hectares. D’après les services de la DSA et les fellahs, plus de 50% des récoltes y ont été perdus.D’après ces fellahs, «la peste de la tomate, le mildiou, est apparue soudainement et a contaminé toute la récolte». M. Tanjaoui explique que «le mildiou se propage effectivement d’une façon rapide, si les deux facteurs essentiels à sa reproduction sont réunis, à savoir la hausse de la température et l’humidité». «Il n’y a pas de surprise, les fellahs ont été, depuis l’apparition et le regain du mildiou, informés exhaustivement sur les mesures à prendre», poursuit-il. «S’ils se réfèrent à nos consignes, le mildiou sera éliminé», précise-t-il.Côté fellahs, on estime que les prix des traitements sont élevés. «Une plus-value qui éreintera nos bénéfices», dira l’un d’eux.M. Lachichi, biologistes à l’IRPV, dira: «Il faut combattre le mildiou par un aérosol de prévention, à combat externe, tant que le parasite n’est pas apparu, sur les feuilles ou les fruits, pour justement amortir les dépenses. Mais une fois le mildiou dépisté, il faut associer aux moyens de lutte, qualifiés d’onéreux par les fellahs, des produits pénétrants ou systémiques, qui combattent le germe à l’intérieur du fruit».Le consommateur déjà indigné par les hausses intempestives et injustifiées de la pomme de terre et des tomates risque de voir, avec le refus systématique des fellahs de traiter leurs cultures, les prix s’envoler de nouveau…
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