La ville d’ORAN enregistre un grand embouteillage dans le mouvement de circulation des véhicules tout au long des heures de la journée. Cet embouteillage qui n’est enregistré dans les grandes villes du monde que durant les heures de pointe. Cela laisse entendre qu’il s’agit d’un problème de comportement et non pas de réalisations. 
La rareté des ressources à l’origine de la flambée
du prix du poisson
La cote d’alerte est atteinte
Les ressources halieutiques sont en voie d’extinction dans les côtes de l’Ouest. Des sources responsables de la Direction de la pêche et des ressources halieutiques affirment que le taux de production de poisson a nettement chuté cette année. En effet, le taux de production de la sardine enregistré durant l’année 2008 est de 308 tonnes. Une baisse jugée plutôt inquiétante par les spécialistes, ajoutant que c’est là l’un des éléments déclencheurs de l’inflation que connaissent les marchés locaux, avec des prix atteignant parfois le seuil de 360 DA/kg. Au-delà des phénomènes naturels, tel que le réchauffement climatique, il y a lieu de rappeler que la pêche à outrance a également influé sur le recul du potentiel halieutique.
La pêche à la dynamite et les filets à fines mailles utilisés par les sardiniers et les chalutiers, sont à l’origine de cette catastrophe qui n’est imputable qu’à l’homme. Signalons notamment que l’espèce de sardine existante et en faible quantité dans nos souks, ne représente pas toute la gamme d’espèces de ce poisson qui était jadis exposé dans les étals des poissonneries.
Il conviendra de rappeler que le taux de production des années précédentes dépasse largement les 7.000 tonnes. La sonnette d’alarme est tirée par les responsables locaux et nationaux, qui appellent à des efforts pour endiguer cette situation qui risque de nous mener à la disparition de tout le patrimoine.
Après la faune maritime, c’est le citoyen au faible revenu qui est le plus atteint par cette fâcheuse flambée des prix. Il est grand temps pour les spécialistes concernés et les autorités locales, d’engager un programme spécifique pour la préservation de la faune maritime et sa biodiversité avec la mise en place de mécanismes juridiques, ainsi qu’une présence permanente d’effectifs de surveillance des côtes.